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Chapi Montagne
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11 février 2017

Ambiance Pierra Menta

20170211_075446

Etale, Couloir Chauchefoin++, D/S5/4.2/E2/1600m

Réalisé avec Philippe et Benjamin le 11 février 2017

PHOTOS

Vendredi soir, Philippe propose d’aller skier le couloir du Coillu à Bordel et le Chauchefoin à l’étale. Il a déjà fait le Coillu le matin même avec Anthony et les conditions sont bonnes. OK. Benjamin est aussi de la partie, même si un départ à 6h00 d’Annecy ne semble pas l’enchanter…

Samedi matin, nous sommes à 7h00 au parking de l’étale. Il fait encore nuit, pourtant nous de sommes pas les premiers. Deux gars vont randonner dans la combe de Blonnière. Ils partent pendant que nous finissons de nous préparer. Il ne fait pas très froid. Du coup, je pars avec ma petite polaire. De toute façon, je me doute que vais transpirer à grosses gouttes dans quelques minutes.

7h20, le départ est donné. Benjamin prend la tête et Philippe le talonne. Moi je suffoque déjà au bout de 100m. Je ne savais pas que c’était entraînement Pierra Menta aujourd’hui. Rapidement, ils me distancent. Impossible de les accrocher. Au bout de 40 minutes, je les vois rattraper les deux gars qui sont partis 10 min avant nous. Perso, quitte à être distancé, j’en profite pour prendre quelques photos du couloir du Coillu et du lever de soleil sur la Tournette. Lassez de me voir si loin, Philippe et Benjamin s’arrêtent avant de bifurquer vers le couloir. Benjamin redescend même me retrouver pour finir la première montée…

Aller, direction le Coillu. Un peu de glisse, et nous attaquons la montée de ce magnifique couloir. Nous sommes obligés de déchausser pour le remonter. Heureusement, il y a des marches.

Je sors du couloir en tête. Oui oui. En tête du groupe de randonneurs qui nous précède, et je suis très loin devant…. Philippe et Benjamin sont en train de geler en haut à l’intersection du couloir du Coillu et du Chauchefoin. La descente du couloir avec les autres dedans est une galère en perspective. Nous décidons de renoncer au Coillu et de tracer le haut du couloir Chauchefoin. Benjamin prend la tête et tente de tracer à pied. C’est trop profond. Il remet les skis et trace dans 20 à 30 cm de poudre. Nous atteignons le sommet du Chauchefoin en 2 heures (en ce qui me concerne). Ouf, maintenant c’est la partie ludique. La première partie du couloir est fantastique : pente raide et poudre non tracée. On se fait plaisir. Benjamin est encore devant, ce qui est assez débile, il est médecin. Je lui fais remarquer « C’est idiot que tu sois devant. Si tu te fais prendre dans une avalanche, au mieux on te fera les poches, mais on ne te sauvera pas ! ». Mais l’appel de la poudre est trop fort. Il continue… La fin du couloir est plus merdique. La neige est béton est lessivée par toutes les coulées qui viennent se déverser dans l’entonnoir final.

Nous sommes à La Rouelle, et il est seulement 10h00. Benjamin propose de remonter vers la combe du Foirroux. OK. Il repart devant pour faire la trace. Quelle énergie ! Je me demande bien ce qu’il prend comme dope. Cette deuxième ascension est animée par quelques petits désagréments. Je suis obligé de faire pipi sur une de mes fixes qui est gelée. Philippe et Benjamin perdent plusieurs fois leurs peaux. Benjamin fait un rapide réencollage, et je prête une peau à Philippe. Malgré leurs incidents techniques, je suis encore le dernier à sortir de la combe… Nous apercevons des randonneurs au loin en train d’atteindre le sommet de la Mandalla par la voie normale. Les couloirs qui débouchent au sommet sont magnifiques. Voici une nouvelle idée pour une prochaine sortie. Benjamin motivé comme un lion, poursuit jusqu’à une butte isolée à 2074m.

Nous hésitons à redescendre droit dans la combe du Foirroux, mais n’étant pas certains de pouvoir passer les barres rocheuses au-dessus de la Rouelle nous redescendons par le sentier d’été d’où nous sommes venus (pourtant ça passe). En plus, on sait qu’il y a de la poudre fraîche qui nous attend.

Jusqu’à 1500 m, la neige est top. Ensuite, c’est de la trafolle croûtée qui finit d’achever mes cuisses. Nous retrouvons la voiture vers midi, après 5 heures de rando et près de 1600m de dénivelé. Enfin, ma première vraie rando de l’année !     

                    

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