Un petit instant magique
6h30, j’entrouvre le rideau de la porte fenêtre pour voir les conditions météos. Une grosse nappe de brouillard recouvre la vallée. Je ne peux pas voir le sommet du mont Pelat comme d’habitude. Retour au lit ? Bon, il m’a fallu une bonne dose de volonté pour me sortir de la couette chaude et douillette, ce serait dommage d’en rester là. Je me prépare, et c’est parti pour deux montées successives afin de se faire les cuisses. Le départ dans la brume est un peu morose, difficile de se motiver. Mais progressivement, j’entrevois la lueur de la lune, et à mi-parcours, je dépasse le plafond nuageux. Wouha... c’est beau. Voilà pourquoi, je fais de la montagne ! De beaux paysages, une atmosphère paisible, l’effort juste pour soi, et quand les copains sont là, c’est encore mieux. Arrivé au sommet, je fais un petit montage photo (légèrement foiré) pour capturer cet instant. Farouk se serait régalé à photographier ces montagnes...